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vendredi 11 juillet 2014

Je vous emmène au cinéma " A la recherche de Vivian Maier"



Il y a trois ans, à la même époque, je vous faisais redécouvrir, ou découvrir, une photographe américaine, du nom de Vivian Maier. Retrouvez le post ici.

Je me réjouis de pouvoir vous faire partager l'annonce de la diffusion en ce moment, sur les écrans parisiens, d'un film sur cette photographe passionnée, aussi discrète que talentueuse.

A LA RECHERCHE DE VIVIAN MAIER ou la découverte de la vie et du regard hors du commun de cette femme sur le monde.

Synopsis et détails

L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du 20ème siècle. 
Née à New York, d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. 
Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie. 
Cachées dans un garde-meuble, c’est par hasard que John Maloof mit la main sur les photos de Vivian Maier en 2007. Depuis, il n’a cessé de chercher à mettre en lumière son travail et les expositions se multiplient partout dans le monde.
PS : Je ne peux pas vous en dire plus, car je ne vais le voir en salle que la semaine prochaine.

mardi 1 mai 2012

David Sauveur photographe : agressé en Août 2011, il est encore dans le coma

David Sauveur, très prisé du monde des reporters, est depuis août 2011 dans le coma. Malgré les risques de son métier, c’est en vacances au sud de la France qu’il se fait violemment agresser. 

Ce photojournaliste de 37 ans originaire de Dinard mène sa vie à Paris. Il travaille depuis plusieurs années pour l’agence VU. C’est un reporter dans l’âme qui est «tiraillé entre son envie de témoigner des chaos du monde et des recherches plus plastiques sur le paysage et la ville» déclare Christian Caujolle, le directeur artistique de l’agence VU. 
C’est un homme qui aime être au cœur des conflits occidentaux. « Il est toujours disponible dans l’heure pour partir n’importe où avec son gilet par balle ! » témoigne Xavier Soulé, le P.D.G de l’agence. 

(...) Quelques jours avant son agression, David Sauveur réalisait un reportage en Libye. Pourtant c’est en vacances qu’il va croiser les mauvaises personnes. En effet, vers 2h du matin il est passé à tabac par trois hommes fortement alcoolisés (1,5g d’alcool). Un premier coup porté à la tête, il s’effondre sur le sol. Ses agresseurs lui volent son appareil photo. David Sauveur sous le choc demande à le récupérer mais les deux autres complices refrappent. Il sera plongé dans le coma le 3 Août 2011. 
A ce jour, David Sauveur est toujours dans le coma. Les présumés agresseurs sont très vite retrouvés et placés en garde à vue. A l’issue de leurs auditions, ils sont mis en examen pour violences volontaires en réunion. David Sauveur s’était déjà fait agresser à Rennes. Il avait confié à sa mère que « la nuit, les villes de France sont souvent plus dangereuses que les zones de conflits où je me rends à travers le monde » 7 mois après, David Sauveur est toujours dans le coma. «C’est un fait divers sordide, on est dans le minable » témoigne sa mère. 

L’exposition FRONTIERES INTIMES de David Sauveur et sa partenaire Isabelle Audigé, prévue du 10 janvier au 11 février 2012 n’a donc pas eu lieu, d’un commun accord entre la mère de David Sauveur et sa partenaire. L’espace d’exposition a été « zone blanche », une façon de garder espoir et de porter David dans son retour progressif parmi nous.

jeudi 5 janvier 2012

Le taux de TVA pour les photographes est passé à 7%

Le taux de TVA pour les photographes auteurs, est passé de 5,5% à 7%, officiellement le 4 janvier 2012. Précisions données par l’UPP :

La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux réduit de 7 % en ce qui concerne :

article 278 septies : Les livraisons d’oeuvres d’art effectuées par leur auteur ou ses ayants droit – C’est à dire, pour nous photographes, la vente de photographies originales prises par l’auteur, tirées par lui ou sous son contrôle, signées et numérotées dans la limite de trente exemplaires, tous formats et supports confondus.

Article 279 : Les cessions des droits patrimoniaux reconnus par la loi aux auteurs des oeuvres de l’esprit. C’est à dire pour nous photographes la cession proprement dite et tous les frais qui y sont liès (honoraires de prise de vue, frais techniques, retouches effectuées par l’auteur, frais de déplacement, etc.). Instruction de la Direction Générale des Impôts (DGI) du 9 octobre 1991 (référence 3 A-15-91)

Pratiquement :
  • Pour les commandes passées à partir du 1er janvier 2012, le taux de TVA est à 7%.
  • Pour les commandes réalisées en 2011 mais payées en 2012, le taux de TVA reste à 5,5%.
  • Pour les commandes réalisées en 2012 mais dont un acompte a été perçu en 2011,
- l’acompte reste à 5,5%,
- le solde réglé en 2012 passe à 7%

mercredi 4 janvier 2012

Dans les yeux des soldats, avant / après la guerre - Claire Felicie Photography

Voilà un projet photographique qui marque les esprits. C’est d’ailleurs le titre choisi par la photographe, Claire Felicie : « Marked », tout simplement.

Celle-ci a photographié des soldats de la marine néerlandaise appartenant à la 13e compagnie d’infanterie. Elle l’a fait avec des portraits au cadre très serré, donnant l’impression de faire face aux soldats. Mais surtout elle a fait ses images aussi bien avant que pendant et après leur déploiement en 2009/2010.

Elle les a alors liées ensemble pour former une frise temporelle, montrant la transformation des visages et du regard. Le prix de la guerre en quelque sorte, dans les yeux des soldats. On y devine presque la perte de l’innocence. Des images très simples et pourtant très dures.

Voir le panorama :  "Here are the young men"

Arnold

Source : phototrend

samedi 8 octobre 2011

Le Salon de la Photo 2011 à la porte de Versailles jusqu'au 10 octobre


Se rencontrer, s’informer, s’équiper

Le Salon de la photo
Du 6 au 10 octobre 2011
PARIS
Porte de Versailles

Le Salon de la Photo 2011, LE plus grand évènement européen du marché de la photographie.

  • Pendant 5 jours, le Salon de la Photo réunit  la totalité des grandes marques du monde de l’image, fabricants, importateurs, mais aussi écoles et groupements professionnels, qui viennent dévoiler leurs nouveautés.
  • A découvrir, les dernières innovations technologiques, de la prise de vue à l’impression en passant par la retouche numérique, les démonstrations, les ateliers pratiques, les stages et les projections-débats…
  • Le village de vente sera en 2011 encore plus attractif !

jeudi 28 juillet 2011

Sébastien Vermeille, soldat photographe mort en Afghanistan

 14 juillet 2011
(S. Vermeille n'est pas sur cette photo)



Sébastien Vermeille était passé de l’infanterie de marine au reportage militaire. Volontaire pour les missions difficiles, il est mort pour la France, le 13 juillet.
Opérateur audiovisuel affecté depuis 2009 au Service d’information et de relations publiques de l’armée de terre (Sirpa-Terre image) de Lyon, Sébastien Vermeille, 30 ans, marié à Sandrine et père du petit Mathys, est mort au combat le 13 juillet dernier, victime d’un attentat kamikaze. C’est au moment où une shura (réunion) se terminait qu’un terroriste déguisé en policier s’est fait exploser dans le poste de police où il se trouvait avec d’autres militaires, faisant cinq tués. Outre “Séb”, le lieutenant Gauvin, les adjudants Marsol, Gueniat et Techer.
Comme sa carrière le prouve, Sébastien, fils d’un commando de l’air, était d’abord un soldat. Volontaire, disponible, il s’était engagé en 2001 au 1er régiment d’infanterie de marine (Angoulême). Breveté pilote AMX 10RC en 2004, il sert en Afghanistan une première fois, puis en Côte d’Ivoire. Muté au 21e régiment d’infanterie de marine (Fréjus), nommé caporal-chef le 1er août 2006, il ira aussi à Djibouti, en Nouvelle-Calédonie, au Kosovo et au Tchad. Arrivé en Afghanistan le 11 mai, il avait réalisé des reportages de qualité, dans des conditions souvent difficiles.
Pour rendre hommage à ce “soldat de l’image” mort pour la France et à ses camarades opérateurs, le lieutenant colonel Pascal Podlaziewiez, chef des équipes image de l’armée de terre, répond à nos questions.

Le sergent Vermeille est-il le premier opérateur tué au combat depuis la guerre d’Algérie ? Il est le premier militaire photographe tué au combat sur un théâtre d’opération extérieure. En 1995, en ex-Yougoslavie, l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (Ecpad) avait perdu un opérateur dans un accident de la route, le sergent-chef Régis Auzereau. suivre le fil...

mercredi 13 juillet 2011

Vivian Maier a “street photography”


Née à New York dans les années 20 de parents français et autrichien, Vivian Maier était un personnage très discret, puisque personne n’a jamais soupçonné de son vivant qu’elle s’adonnait, parallèlement à son emploi de nourrice, à sa grande passion : la photographie de rue. Des années 50 aux années 90 du dernier siècle, elle posait son regard profondément humaniste sur Chicago et New York, accumulant plus de 100.000 photos, fixées pour la plupart sur des pellicules moyen format. 

N’ayant jamais montré ses images à personne, le travail de longue haleine de Vivian Maier est resté dans l’anonymat jusqu’à la fin de sa vie et n’a été découvert que par hasard, lors d’une vente à enchères. John Maloof, agent immobilier de son état, acheta en 2009, pour un prix dérisoire de 400 dollars, plusieurs cartons remplis de photos, négatifs et appareils photo, issus d’un box de stockage dont la propriétaire ne pouvait plus payer le loyer. Parmi des milliers de négatifs et des centaines de photos, se trouvaient aussi plusieurs milliers de bobines 120 pas encore développés.  

Intrigué par la puissance et la qualité des photos, John Maloof commença très vite à s’intéresser de plus près au contenu des cartons et dénicha peu à peu quelques indices sur la vie et le travail de cette mystérieuse femme. Mais malheureusement, ses recherches ne lui permirent pas de rencontrer Vivian Maier. Décidé de la contacter pour une rencontre, il découvrit sa nécrologie sur le Web. La photographe venait de mourir en avril 2009, emportant avec elle de nombreux secrets et des questions qui resteront sans réponses. Il s’agissait de seulement quelques jours… 
 
Depuis, John Maloof est investi de la mission de sa vie : sauver le travail de Vivian, qui n’avait laissé d’héritier légal, de l’oubli et le préparer pour la postérité. La photographe ne possédait que peu de tirages et la plus grande partie de son travail a été fixé sur plus de 100.000 négatifs noir et blanc, soigneusement classés et légendes dans des classeurs à feuilles, 20.000 diapositives couleur et surtout plusieurs milliers de rouleaux 120, qu’il a fallu développer pour en examiner le contenu. Seulement au bout d’interminables heures passées à développer et à numériser des films, l’acheteur commença à prendre la mesure de l’ampleur et de la qualité de l’oeuvre qu’il a réussi à faire connaître, d’abord via une page Flickr, puis un blogue dédié à Vivian Maier. Notez que John Maloof n’est pas le seul à posséder des photos de la photographe : Jeff Goldstein possède 12.000 négatifs, 700 tirages, 20 films et de nombreuses diapositives. 

Vivian Maier photographiait surtout des gens dans la rue. Elle posait son regard sur des promeneurs, travailleurs, femmes au foyer et commerçants, mais elle entretenait une passion particulière avec les enfants et leurs jeux. Parfois curieux, parfois assez distant, l’appareil a saisi des regards très variés et témoignant de la diversité des gens. Malgré leur spontanéité, les portraits de Vivian captent toujours l’essentiel, leur composition étant toujours rigoureuse. 

Cette surdouée de la photographie de rue trouve enfin, deux ans après sa mort, une consécration mondiale : un livre et un documentaire sont attendus pour bientôt et deux galeries, une à Chicago et une autre à Hambourg, exposent actuellement des extraits de son travail.