dimanche 6 novembre 2011

Les catholiques, acteurs sur la scène de la vie devant le Théâtre 104 (1)

Samedi 5 novembre 2011, sur la place dite "La petite place" rue Riquet dans le 19e arrondissement de Paris, 150 catholiques se sont retrouvés pour une manifestation de protestation et de réparation organisée par l'Institut Civitas.  
Non loin du Théâtre Le 104, où se jouait la pièce blasphématoire de Romero Castellucci : "Sur le concept du visage du fils de dieu", les manifestants, entourés de nombreux CRS, lançaient des slogans, chantaient ou priaient à genoux. 
Le cadre des photos restitue l'extérieur, avec les manifestants, et l'intérieur du Théâtre 104, côté rue Curial. Deux mondes, où la ferveur des uns oppose la vacuité des adultes-enfants-bulles.
A la fin de la manifestation, qui se déroula sans heurts, ni provocations, les catholiques ont été reconduits sous escorte des forces de l'ordre jusqu'à la station Riquet. La joie et la fierté se lisaient sur les visages. 

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11 commentaires:

  1. Vos photographies, Madame, constituent de magnifiques œuvres d'art, qui de plus témoignent d'œuvres d'art vivantes (de l'art vivant, art de la rue, art dans la rue, au sens le plus authentique de ces termes).
    Il s'agit-là d'une culture qui doit être respectée, comme l'indique généreusement un manifestant.
    Merci pour cette contribution.

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  2. Enfin un compte-rendu journalistique honnête, les photos parlant d'ailleurs d'elles-mêmes. Merci!

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  3. Merci de réagir à mon reportage aussi favorablement.
    Mais, je dois vous avouer que les acteurs étaient excellents dans leurs vrais rôles. J'ai pleinement profité de leurs jeux scéniques véridiques au bénéfice de mes photos.
    En quittant ces acteurs, (et non des comédiens) j'ai réalisé que j'avais reçu quelque chose d'eux que je voudrais pouvoir continuer à transmettre aux travers de mes photos. Ce quelque chose est de l'ordre de la grâce... l'Esprit du Créateur les animaient...
    Ce fut un beau spectacle vivant dans le théâtre de la rue, assurément ! Merci aux acteurs de la Vérité !

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  4. Juste au coin, c'est le siege du Pere Guy Gilbert. Ca aurait été l'occasion de lui dire bonjour. Par ailleurs, il y a dans le coin beaucoup d'immigrés, dont des Chrétiens qu'il aurait été bon de contacter (peut-etre en tractant dans les églises aux alentours).

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  5. Ma chère Anne

    (je vous adresse le meme message que celui que j’ai adressé à l’étudiante en art qui s’exprime sur un autre site à propos de la pièce de Castellucci . Je ne pense pas devoir en changer les termes) .

    LETTRE A UNE CATHOLIQUE ETUDIANTE EN ART (voir sur le site « christ-roi) ET A QUELQUES AUTRES

    *Chère étudiante

    Je ne vous dirais pas combien votre témoignage et votre article me touchent : il n’est pas une phrase que je ne pourrais faire mienne . Chacune de vos assertions sont de celles qui, après un long égarement, m’ont fait revenir à l’Eglise Catholique.

    Retrouvant ma foi catholique c’est avec gratitude que je vous vois dire «NON» à l’offense faite à notre Seigneur Jésus Christ et donc « NON » à l’offense faite à tous ceux qui le suivent dans la Nouvelle Alliance avec Dieu qu’il est venu annoncer au monde.

    MERCI A VOUS ! DÉFENSEURS DE L’HONNEUR DU CHRIST ET DÉFENSEURS DE NOTRE HONNEUR DE CATHOLIQUES


    * Mais vous « filii et filiae « -fils et filles,- athées , juifs, musulmans- confrontés au devoir d’accompagner une mère, un père dans la tragique épreuve qu’est la maladie d’Alzheimer, qu’attendez–vous pour rejoindre ces Catholiques dans leur combat ? N’avez–vous pas une mère, un père, un aieul –engagé dans la lutte contre les défaillances de sa mémoire ou contre les trahisons de son corps qui se dérobe ? N’avez vous–pas été témoins de son combat pour sa pudeur, pour son humanité, combat mené jusqu’aux rives de sa mort ? Ne les sentez-vous pas insultés par cette caricature que vous donne Castellucci ? N’avez –vous pas vu un etre cher, sitot sorti du coma , tituber pour aller aux toilettes afin de ne pas souiller ses couches ou ses draps? Ne les sentez pas insultés par ce tordu qui les réduits à un sphincter incontrolable, qui les réduit à ces fesses souillées, perversement étalées en gros plan sur la scène de son théatre ?

    Que sait-il ce pervers de la déchéance ?

    Ce que je sais, moi, c’est qu’aussi loin que les abime leurs oublis, aucun de ces etres dont il parle n'atteint à la déchéance de ce Romeo: aucun n’étale la jouissance qu’exhibe ce théatreux à s’embourber dans la M et se vautrer dans la fange .

    Aussi loin que soit déchiquetée leur mémoire, subsiste et demeure, dépouillée de tout oripeaux, cet amour par lequel il nous a donné le jour, cet amour qui nous a fait vivre, cet infracassable noyau d'amour qui se révèle et désespère de ne pouvoir etre le roc qu’il a toujours été- et qui sanglote "je n’ai plus rien pour t‘accueillir" , «couvre toi bien, n’attrape pas froid » « fais attention à toi » : Penia, pauvre et indestructible amour, maintenant sa garde au seuil meme de la mort .

    *« Sur le concept du visage de Castellucci » : visage à tout jamais « conceptualisé » par celui de CHAM . Rappelez –vous la Génèse (5-32 ou 31 selon les versions ) et ce fils de Noé sauvé du Déluge grace à l’Arche . Ayant bu le vin de la vigne qu’il a planté, Noe perd le contrôle de ses actes et se dénude. Cham se gausse du spectacle de son père dénudé non sans y convier ses frères Sem et Japhet qui eux , par pudeur et respect, couvrent d’un manteau la nudité de leur père.

    Et CHAM demeure ,dans tous les peuples du Livre -juif ou mahométan sinon athée-, le nom de la « crapule » maudite par Noé pour s’etre vautré dans la contemplation de la nudité de son père .

    Ne voyez –vous ce qui se trame derrière ces représentations, derrière l’établissement d’un lien indissociable entre le visage du Christ et de la m. , derrière le lien promu entre la vieillesse et la m. ? Oui ! les chacals avancent leurs fourgons et Romero l'euthanaziste (pas le Romeo theatreux ) appelle simultanément à une manifestation au Trocadero pour lacher sa propagande de légalisation de l’euthanazi au nom de « la dignité des personnes agées » .

    ALORS, FILS, FILLES, QUI REFUSEZ DE DÉCOUVRIR DANS VOTRE MIROIR LE VISAGE DE CHAM, QU’ATTENDEZ–VOUS POUR REJOINDRE, AU NOM DES VOTRES, LE COMBAT DES CATHOLIQUES ET DÉFENDRE VOUS AUSSI LEUR

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  6. HONNEUR

    (suite2 de LETTRE A UNE CATHLIQUE ETUDIANTE EN ART ET A QUELQUES AUTRES)

    *Et vous tous , ARTISTES , qui ne confondez pas l’art avec des lancers de merde qu’attendez–vous? Jusqu’à quand compterez-vous sur la providence pour vous envoyer, comme elle l’a fait à Dortmund , une femme de ménage qui vous nettoiera ces écuries d’Augias que l’on nomme « l’art contemporain ». Chère femme de ménage qui, comme l’enfant du conte, nous révèle combien le roi est nu, comme nous voudrions vous engager ici pour nettoyer ces scènes de théatres virés latrines !

    http://www.tdg.ch/actu/monde/confond-oeuvre-art-baignoire-encrassee-2011-11-03

    *Nous ne nommerons pas ces lacaniens dévoyés qui, non contents d’appuyer de leurs trompettes toutes les guerres et tous les massacres impérialistes de ce temps, se constituent en avant–garde de défense de « la liberté d’expression » et « de la pluralité des sens à trouver dans la pièce de Romeo » : au nom de quoi ils fondent un Comité de soutien à Castellucci .

    Suggérons leur, donc, de nous sortir une pièce sur « Le concept du visage de Lacan » et de remplacer le tableau d’Antonello da Messina, figurant le Christ, par un portrait de Lacan, ceci sans rien changer au déroulement de la pièce : vous verrez comment ces tartufes défendront alors la polysémie de la pièce ! Et si nous les entendrons alors pousser leurs cris d’orfraie en faveur de la liberté d’expression !

    AU TERME , POUR L’HONNEUR DU CHRIST , CELUI DE L’HOMME , CELUI DE L’ART NE LAISSEZ PAS LES CATHOLIQUES SEULS DANS CE QUI EST AUSSI VOTRE COMBAT .

    Philippe Sollers écrivait dans « La vie Divine »

    « Seule, au bout du rouleau, persiste la surréaliste Eglise catholique, à contre-courant permanent, refusant tout, niant tout, c’est-à-dire défendant la raison dans la déraison globale»,

    Faites mentir Sollers: faites que l’Eglise Catholique ne reste pas seule à « défendre la raison dans la déraison globale » .

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  7. Commentaire déplacé :
    Merci de réagir à mon reportage aussi favorablement.
    Mais, je dois vous avouer que les acteurs étaient excellents dans leurs vrais rôles. J'ai pleinement profité de leurs jeux scéniques véridiques au bénéfice de mes photos.
    En quittant ces acteurs, (et non des comédiens) j'ai réalisé que j'avais reçu quelque chose d'eux que je voudrais pouvoir continuer à transmettre aux travers de mes photos. Ce quelque chose est de l'ordre de la grâce... l'Esprit du Créateur les animait...
    Ce fut un beau spectacle vivant dans le théâtre de la rue, assurément ! Merci aux acteurs de la Vérité !

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  8. Bonsoir anonyme,
    pour moi, que cette pièce fasse la promotion indirecte de l'Euthanasie, me semble évident. Elle se veut même un appel d'air pour ceux qui hésiteraient encore à tuer ces vieillards qui ont perdu toute dignité humaine, face à un dieu impuissant. Seul l'homme dans sa liberté et sa science a le pouvoir de mettre un terme à ce spectacle insupportable. Quelle force révulsive puissante que cette pièce, pour désarmer les esprits encore raisonnables, qui finalement vont succomber à la tentation de tuer, mais pour cela il faut qu'une loi soit votée, car sur eux, ne doit peser aucun crime.
    La culture avance masquée. Elle brouille même l'esprit de nos prêtres et de nos évêques.

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  9. Vos photos sont MAGNIFIQUES ! M. Ribbes (orth?) devrait les regarder et constater de visu que l'art existe encore et qu'il n'est pas Transgression. Continuez à nous apprendre à voir et à regarder : c'est cela être apôtre. MERCI et continuez : Seigneur faites que je voies

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  10. Oui, je n'ai rien écrit, cela a été fait abondammnent par de nombreux catholiques blogueurs (je ne parle pas de la presse, ni des représentants de l'Eglise catholique).
    Pour ma part, j'ai opposé à l'image souillée du Christ, l'image des catholiques manifestants. Ces visages ont été tout comme le visage du Christ, souillés, non pas par des liquides suspects, mais par des mots qui ont la même odeur (ici j'en parle de, etc. ...).

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