La Lettre aux hébreux : Saint Paul. 4, 12-16. Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n'échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.
Ce soir les corps étaient glacés par le froid accepté pour communier à la souffrance des chrétiens persécutés. Faire corps, est à mon sens plus parlant que les mots qui souvent nous divisent. Mais lorsque ces mots sont ceux de la Parole de Dieu, ils sont une force considérable en tout temps et particulièrement dans la persécution. Merci Rachel.
Anne, bonsoir, Votre reportage photo est magnifique : c'est vrai, il fait un froid mordant, mais les chrétiens présents sont tout brûlants d'amour et leurs visages et leurs regards sont éloquents. Mais dans cette "bonne ville de Paris", n'y a-t-il pas des grandes églises, ou même Notre Dame de Paris, pour accueillir - en hiver - une veillée de prière et de témoignages ? Je pose une question de provinciale... Bien cordialement. Rachel.
Bonsoir Rachel, votre question tombe sous le sens. L'année dernière il était question que cette veillée de prière ait lieu dans l'église Saint Augustin, mais le curé n'a pas voulu ouvrir son église. Il a même mis à la porte, à la fin de la Messe, ceux qui venaient assister à la prière qui avait finalement lieu dehors dans le froid hivernal. Je me souviens qu'il y avait de la neige fondante. J'avais les pieds glacés et mouillés. Ce fut très désagréable. Il était difficile de prier pour les chrétiens persécutés devant une église fermée derrière nous et un curé qui nous laissait dans le froid. C'était déjà une façon de partager la souffrance des chrétiens persécutés. J'avais vécu cette situation comme scandaleuse. Cette année, c'était moins pénible malgré le froid sec.
Cette expulsion me fait penser à la Sainte Famille de Bethlehem, qui fut obligée de se réfugier dans une grotte-étable : c'est le même refus, le même mépris, le même rejet. On claque la porte des églises aux chrétiens persécutés mais les sans-papier - de toute religion - y passent des semaines ?????
Merci pour ce très beau reportage.
RépondreSupprimerLa Lettre aux hébreux : Saint Paul. 4, 12-16.
RépondreSupprimerElle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n'échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux ; tenons donc ferme l'affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.
Merci anonyme.
RépondreSupprimerCe soir les corps étaient glacés par le froid accepté pour communier à la souffrance des chrétiens persécutés. Faire corps, est à mon sens plus parlant que les mots qui souvent nous divisent. Mais lorsque ces mots sont ceux de la Parole de Dieu, ils sont une force considérable en tout temps et particulièrement dans la persécution. Merci Rachel.
Anne, bonsoir,
RépondreSupprimerVotre reportage photo est magnifique : c'est vrai, il fait un froid mordant, mais les chrétiens présents sont tout brûlants d'amour et leurs visages et leurs regards sont éloquents.
Mais dans cette "bonne ville de Paris", n'y a-t-il pas des grandes églises, ou même Notre Dame de Paris, pour accueillir - en hiver - une veillée de prière et de témoignages ? Je pose une question de provinciale...
Bien cordialement.
Rachel.
Bonsoir Rachel,
RépondreSupprimervotre question tombe sous le sens. L'année dernière il était question que cette veillée de prière ait lieu dans l'église Saint Augustin, mais le curé n'a pas voulu ouvrir son église. Il a même mis à la porte, à la fin de la Messe, ceux qui venaient assister à la prière qui avait finalement lieu dehors dans le froid hivernal. Je me souviens qu'il y avait de la neige fondante. J'avais les pieds glacés et mouillés. Ce fut très désagréable. Il était difficile de prier pour les chrétiens persécutés devant une église fermée derrière nous et un curé qui nous laissait dans le froid. C'était déjà une façon de partager la souffrance des chrétiens persécutés. J'avais vécu cette situation comme scandaleuse.
Cette année, c'était moins pénible malgré le froid sec.
Anne bonjour,
RépondreSupprimerCette expulsion me fait penser à la Sainte Famille de Bethlehem, qui fut obligée de se réfugier dans une grotte-étable : c'est le même refus, le même mépris, le même rejet. On claque la porte des églises aux chrétiens persécutés mais les sans-papier - de toute religion - y passent des semaines ?????
Bonne journée.
Rachel