Mon nouveau reportage de la Marche contre la fourrure n'est certainement pas le reportage que vous pensiez voir sur mon blog pour la journée du 19 novembre.
Comme je l'ai annoncé vendredi, la manifestation de SOS Tout-Petits a été annulée par la préfecture de police, j'ai donc changé mon fusil d'épaule, si je puis dire, en faisant un reportage sur cette manifestation annuelle, la Marche contre la fourrure que j'associe volontairement à celle de SOS Tout-Petits.
Une quarantaine d’associations de protection animale, dont la Fondation
30 Millions d’Amis, appelait le grand public à exprimer son opposition à
l’industrie de la fourrure ce samedi 19 novembre 2011 à 13h30, place de l’Opéra.
Ces victimes ont en commun d'être de vraies victimes innocentes. Fragiles, faibles par nature ou confiante en l'homme, elles sont exploitées et utilisées pour la vanité humaine, pour son confort ou sa santé.
Que l'on utilise les cellules embryonnaires ou le pelage des animaux, leur exploitation relève d'une démarche inhumaine et macabre. Mais voilà, les personnes qui défendent les animaux ne sont pas toujours ceux qui défendent la vie humaine au stade le plus fragile. Si la défense des animaux a rassemblé des personnes de gauches et des anarchistes, elle a aussi rassemblé une association chrétienne, "Notre Dame de toute pitié". Toutefois, celle-ci a quitté la manifestation à mi-parcours, n'acceptant pas le simulacre de violence de certains manifestants, devant les vitrines des magasins de fourrure du quartier de l'Opéra. Des cris rugissants, des hurlements de bêtes et des sifflets stridents agressaient également les passantes, dans un appel de détresse exacerbée pour ceux qui ne crient pas sous la torture. De cette marche, composée de femmes essentiellement, s'exprimaient une douleur, un sentiment à vif.
Je suis catholique également (c'est l'abbé Beauvais qui m'a marié en 2012). J'apprécie la fourrure et je ne vois pas en quoi cela est choquant de porter de la fourrure d'animaux qui sont de toutes façon tué; autant que leur peau serve à fabriquer des chaussures, des manteaux... Etant chasseur, il m'arrive de tuer des lapins par exemple dont leur peau est particulièrement douce. la chair du lapin va dans mon ventre et sa peau va sur mon dos; c'est naturel!
RépondreSupprimerBonsoir Joss,
RépondreSupprimerVous écrivez : "...porter de la fourrure d'animaux qui sont de toutes façon tué".
Je vous réponds : Ce n'est pas une fatalité.
Si vous tuez les animaux pour les manger, c'est une chose. Ce qui est dénoncé dans ces manifestations, c'est la torture des animaux et le profit que des marchands font de leur fourrure.
Pour votre Mariage, félicitation !
Je doute très fortement de votre bonne fois... Je suis persuadé que si ma femme se promenait dans cette manifestation avec son manteau, sa toque et ses gants de fourrure ainsi que ses bottes en cuir, elle puisse se promener tranquillement... De même pour moi si je m'y promenais en tenue de chasse...
RépondreSupprimerAvoir des vêtements en fourrure est une tradition de toutes nations depuis toujours, des gaulois en passant par les indiens...