dimanche 12 juin 2011

Eglise Saint Roch

Au temps de la Révolution française, cette église se trouvait au centre des combats, comme en témoigne la façade criblée de trous. Les groupes révolutionnaires comme le Club des Jacobins ou les Feuillants se rassemblaient à l’époque dans les cloîtres de la Rue Saint-Honoré. C’est le long de cette rue que circulaient les véhicules qui menaient les condamnés de la Conciergerie à la place de la Concorde où ils étaient exécutés. A deux pas de là, au palais des Tuileries où siégeait le Convent, le général Napoléon Bonaparte mit fin à la rébellion royaliste.

Ce sont les confrontations de cette époque qui sont encore visibles. Plus grave encore, sont les dégâts commis à l’intérieur de l’église. Un pillage systématique mena à la disparition de nombreux objets et œuvres d’art. Parmi eux se trouvait le portrait d’un des fondateurs de l’église : Dinocheau qui avait longtemps été exposé dans l’une des chapelles. Ce tableau se trouve aujourd’hui à Santa Maria Maggiore dans le Piémont, où l’on prétend qu’il s’agit d’un certain Féminis.

Saint-Roch est ensuite consacré "Temple du Génie" par décret du 6 Brumaire an VII (27 octobre 1798) puis le 7 janvier 1815 l'église est saccagée, aux cris de "mort aux prêtres", par 5.000 manifestants protestant contre le refus par l'Église d'enterrer chrétiennement la comédienne Françoise Raucourt (ou la Raucourt). source






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