Georges Girault est né à Rouen, France, le 14 janvier 1728 et fut baptisé le lendemain dans la paroisse Saint-Lô. A vingt-et-un an, il rentra au noviciat du Tiers-Ordre régulier de Saint François d’Assise (les Tiercelins) de Rouen, et reçut le nom religieux de Frère Séverin de Saint Jean. Après ses études cléricales, il fut ordonné prêtre en juin 1754. Prédicateur estimé et confesseur des frères et des soeurs du Tiers-Ordre, on lui confia très vite l’enseignement de la philosophie au couvent de Saint-Lô, dans la Manche. En 1757, il exerça la charge de secrétaire de la Province de Normandie. Puis, de 1762 à 1765, il revint à Saint-Lô comme gardien (ou responsable) du couvent. En 1770, il est nommé Visiteur général de la Province de Normandie. En 1773, il est choisi comme secrétaire général de la Province de Paris et il exerce divers ministères en cette ville, en particulier l’assistance spirituelle et la confession des Soeurs tertiaires de sainte Elisabeth (ou Elisabethines) au N°195 de la rue du Temple dont la chapelle faisait office de paroisse. Il est donc, de fait, curé de la paroisse Ste Elisabeth et réside, non loin de là au couvent de Nazareth où il remplit l’office de bibliothécaire.
Le 29 août 1792, les révolutionnaires, sous l’instigation de Marat du Club des Cordeliers, envahissent les établissements religieux et les paroisses de Paris et regroupent les religieux et ecclésiastiques, dans le couvent des Carmes, 21 rue d’Assas, adossé à l’église Saint-Joseph de la rue de Vaugirard (aujourd'hui dans l'enceinte de l'Institut catholique de Paris). Quelques jours plus tard, après un simulacre de jugement, les prisonniers sont abattus à l’arme blanche dans le jardin des Carmes. Le Père Séverin Girault fut la première victime et tomba sous les piques des tueurs, près du bassin du jardin où une stèle en perpétue le souvenir. La paroisse Sainte-Élisabeth, de Paris, honore fidèlement son curé martyr. source
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